Helle Nächte (Nuits Claires)

Réalisateur: Thomas Arslan
Année: 2017
Avec: Georg Friedrich, Tristan Göbel, Marie Leuenberger

RESUME

Michael, ingénieur civil autrichien, vit avec sa petite amie à Berlin. Lorsqu’il apprend le décès de son père, il se rend en voiture avec son fils Luis, 14 ans, aux funérailles en Norvège. Michael voit à travers cet événement une occasion de renouer les liens avec son fils après des années d’absence. A la suite des funérailles, il lui propose de passer quelques jours de plus dans le pays. Un renouement complexe mais attentionné sur fond de ravissants paysages en plein cœur de la Norvège.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

  • Le film est projeté pour la première fois à la Berlinale le 13 février 2017 dans le cadre du Golden Bear Competition. Il remportera d’ailleurs un Ours d’Argent du Meilleur acteur (pour Georg Friedrich).
  • Thomas Arslan a choisi ce décor au sein d’une région totalement isolé afin de créer une confrontation entre les deux personnages qui tentent de renouer des liens. Dans cette région, il n’y a pas de distractions ce qui force les personnages à communiquer pour se mettre d’accord et pouvoir se débrouiller.


NOTE PERSONNELLE

J’ai découvert Helle Nächte grâce aux archives du Festival du cinéma allemand de Paris.  Un film au style méditatif et allusif à travers lequel le réalisateur interroge la paralysie des sentiments. Des sentiments en proie aux variations météorologiques qui ponctuent la randonnée des deux protagonistes en plein renouement épineux. Mais c’est aussi une plongée dans la beauté des paysages norvégiens appuyés par une mise en scène minimaliste, dont le charme réside avant tout dans les silences et la difficile expression des sentiments. D’ailleurs cet aspect taiseux, car il y a en effet peu de dialogues et le débit de parole et relativement lent, rend l’histoire aisée à suivre et comprendre en allemand. Ce sont donc pour ces deux grandes raisons que je souhaitais partager cette œuvre, visuellement agréable et facile à suivre linguistiquement.